Publié le 23 janvier 2025–Mis à jour le 31 janvier 2025
Dans un contexte de forte croissance de la part des énergies renouvelables dans le système électrique en France et dans le monde, la relance de l’énergie nucléaire se profile afin de garantir l’équilibre permanent entre l’offre et la demande d’électricité en palliant l’intermittence des énergies renouvelables et en limitant les coûts associés aux besoins de flexibilité (stockage, réseaux de transmission et de distribution).
Ce regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire, en France en particulier, devrait permettre d’atteindre plus facilement nos objectifs climatiques, préserver notre sécurité et notre dépendance énergétiques et garantir notre compétitivité sur le marché de l’électricité.
L’énergie nucléaire peut participer également à la production d’hydrogène "propre" pour décarboner des procédés industriels ou de la chaleur pour alimenter des réseaux de chauffage urbain. C’est pourquoi, outre l’entretien et le prolongement du parc actuel de réacteurs, la France envisage la construction de nouveaux réacteurs de grande, moyenne et petite puissances.
Cette relance de la filière nucléaire doit néanmoins s’accompagner d’une nécessaire réflexion sur les besoins futurs en combustible et les moyens d’assurer une chaine d’approvisionnement stable dans un contexte géopolitique mondial sous tensions. Pour relever tous ces défis, l’enjeu en matière de compétences et de formations est particulièrement important puisque la filière nucléaire française aura besoin de plus de 100 000 recrutements de différents profils dans différents métiers d’ici à 2030.
Pour approfondir ces enjeux, la conférence de Valérie Faudon, déléguée générale de la Société Française d'Énergie Nucléaire (SFEN), est programmée le jeudi 6 février prochain à 18h dans l’amphi Concorde. Une occasion privilégiée de mieux comprendre les défis et les opportunités liés à l’avenir de l’énergie nucléaire en France.